LITURGIE du DIMANCHE
commentaire sur la Parole
La
joie pour la présence du Messie Immaculée
Conception de la B. V. Marie (solennité) |
CÉLÉBRER AVEC ART 1.
Préparation 2.
Didascalie introductive L’Avent est marqué par des «présences» qui enseignent à l’Église qui est Celui qui vient, comment il faut l’attendre et invoquer sa venue, comment l’accueillir et comment le donner. Ces «présences» sont Jean Baptiste, Isaïe, prophète messianique, Marie, Mère de Jésus et Joseph, le juste de Nazareth. En effet, le Seigneur «vient à notre rencontre en chaque homme et en chaque temps pour que nous l’accueillions dans la foi et témoignions dans l’amour, de la bienheureuse espérance de son royaume» (Préface 1 de l’Avent). 3.
Collecte 4.
Lectionnaire Dans le récit évangélique, notre attente de l’Avent est comparée à l’attente de Jean Baptiste qui était en prison. Le Précurseur s’interroge sur l’identité de Jésus et sur la signification de son œuvre en tant que Messie d’Israël qui ne semble pas atteindre les objectifs que le Baptiste avait annoncés et que le peuple attendait. Même le grand Précurseur, figure par excellence de l’Avent, a besoin de mûrir sa patience de l’attente. Il envoie dire à Jésus: «Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre?». La réponse de Jésus dans l’Évangile, en syntonie avec la première lecture de dimanche, ouvre à la joie: «Allez annoncer à Jean ce que vous entendez et voyez: les aveugles retrouvent la vue, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, et les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle». Jésus fait l’éloge de la personne du Précurseur mais «le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui». Jean sera heureux à la condition de ne pas se scandaliser de la «petitesse de Dieu» qui se révèle en Jésus et qui propose le salut à tous, sans l’imposer à personne. L’attention de ce dimanche «Gaudete», avec l’invitation de toute la liturgie à être dans la joie en attendant le Messie qui va venir, retentit dans la première lecture par la voix du prophète Isaïe. Le désert aride et sans vie est appelé à exulter et à crier de joie parce que le Seigneur le transforme et le fait refleurir. De la même manière, Dieu changera le sort d’Israël et de l’Église auxquelles il redit: «Soyez forts, ne craignez pas. Voici votre Dieu. Il vient vous sauver». ...Le psaume (145) énumère les actions salvifiques de Dieu par lesquelles il nous révèle son cœur miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour. …Dans la deuxième lecture, la lettre de Jacques raffermit l’appel – déjà formulé dans le texte d’Isaïe – pour rassurer les cœurs dans l’attente, «car la venue du Seigneur est proche». Le don de Dieu n’est certainement pas évident et automatique. Il faut être patient et constant comme le cultivateur le fait en prenant soin de la terre qui, une fois ensemencée, produira du fruit en son temps. L’appel de Jacques rassure le cœur des croyants «parce que la venue du Seigneur est proche». 5.
Antienne de la communion 6.
Prière après la communion Cette prière après la communion pourrait servir à exhorter les fidèles à la célébration éventuelle de la réconciliation en leur offrant les jours et les horaires précis et possiblement, une célébration communautaire de ce sacrement. Sans la libération du mal, les fêtes entourant la Nativité risquent d’être tristes. 7.
Mystagogie La neuvaine de Noël est une dévotion et aucun document liturgique officiel n’en fait mention. Au contraire, les jours qui vont du 17 au 24 décembre sont liturgiquement marqués non seulement par les antiennes au Magnificat mais également par les hymnes des différentes Heures. Par conséquent, personne n’interdit de commencer la préparation à Noël en pleine syntonie avec la liturgie des Heures. La logique et le bon sens suggéreraient de ne plus l’appeler Neuvaine, mais semaine de préparation à Noël (il y a sept antiennes «O»), excluant, comme le fait la liturgie des Heures, la veille de Noël dont les Premières Vêpres font déjà partie de la solennité de la Nativité. Une pratique qui, cependant, devrait être justifiée auprès des fidèles là où la Neuvaine est encore bien enracinée et qu’il ne convient peut-être pas de changer. 8.
La liturgie des Heures En nous préparant à rencontrer le Messie qui vient, la Parole nous éduque à marcher sur les chemins de la justice et de la foi, en consumant la vie dans la charité. REGINA
CESARATO, ddm |