LITURGIE du DIMANCHE
commentaire sur la Parole
Ils
se prosternèrent pour l’adorer |
CÉLÉBRER AVEC ART 1.
Préparation 1.
Didascalie introductive Aujourd’hui, après la proclamation de l’Évangile, on chante ou proclame un texte qui annonce la date de Pâques. En effet, la Manifestation du Seigneur n’est compréhensible qu’à la lumière de Pâques; la liturgie nous le rappelle toujours. Comme le chante l’hymne des Vêpres, nous aussi, aujourd’hui avec la lumière de l’étoile, nous cherchons la Lumière: Jésus Christ, Seigneur, que la Vierge Marie présente. 2.
Collecte 3.
Lectionnaire Dans le texte évangélique (Mt 2,1-12), la naissance de Jésus à Bethléem en Judée n’est que mentionnée, tandis que le sujet principal, ce sont les Mages arrivés de l’Orient à Jérusalem pour chercher le Roi des Juifs qui vient de naître. L’autre protagoniste du récit, c’est l’étoile du nouveau roi qui, apparu à l’orient, accompagne les Mages jusqu’au lieu où ils trouvent l’Enfant et sa Mère. Cette habitation devient la première «maison de prière» et d’adoration pour tous les peuples. Le verbe «adorer» revient trois fois. L’étoile est la cause d‘une grande joie; elle nous renvoie à Jésus qui, dans l’Apocalypse s’identifie à la racine de la lignée royale de David ainsi qu’avec l’étoile resplendissante du matin (Ap 22,16). Le récit de l’évangéliste Mathieu ne dit pas combien il y avait de Mages et qu’ils étaient des rois. Les traditions populaires dont les évangiles apocryphes (légendaires) sont le témoignage écrit en ont fait des rois, ils en ont précisé le nombre (en rapport avec les trois dons) et ils leur ont même attribué des noms. Ce n’est pas sur ses détails que nous devons nous arrêter, mais cueillir le message que le récit évangélique veut communiquer. En effet, Jésus est vraiment l’accomplissement des prophéties et le nouveau Moïse qui guide l’exode universel des peuples vers la terre promise qu’est le salut de Dieu, en Jésus Christ. L’Épiphanie est présentée comme fête de lumière (cf. Préface), et dans la première lecture (Is 60,1-6) le Prophète nous fait contempler Jérusalem aux premières lumières du matin lorsque, ayant surmonté le mont des Oliviers, la ville, entourée de ses murs, est inondée du soleil qui vient du désert de Judas. La tradition hébraïque comme la tradition chrétienne interprètent en clé messianique le texte d’Isaïe comme celui du psaume (71) placés dans cette solennité très ancienne (IV siècle) qui, à partir de l’orient, célébrait la manifestation de Dieu (en grec: epifanÌa) dans notre chair. La première lecture nous offre une vision oecuménique enthousiasmante de Jérusalem, c’est pourquoi, dans l’espérance confiante, nous chantons le refrain du psaume «Toutes les nations, Seigneur, se prosterneront devant toi». La deuxième lecture (lettre aux Éphésiens) nous ouvre au mystère de participation et de communion entre Israël et toutes les nations, qui constituent le coeur du ministère évangélique de Paul et de l’Église, c.-à-d. «que toutes les nations sont associées au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l’annonce de l’Évangile». 4.
Prière sur les offrandes 6.
Prière après la communion 7.
Mystagogie 8.
La Liturgie des Heures
Là où cela ne se fait pas encore, nous suggérons qu’il y ait dans
la paroisse la célébration des Deuxièmes Vêpres de l’Épiphanie, avec
l’encensement de l’autel, de la crèche et de l’assemblée pendant le
Magnificat et son antienne.
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